Mettons à profit cette période de calme "volontaire", et parlons un peu de mes états d'âme.
Je suis bisexuel. Qu'est-ce que ça veut dire ? Dans l'esprit de certains à l'esprit étroit, cela veut dire que je ne sais pas choisir un camp, comme si c'était une guerre, ou que je ne suis pas franc, car pas clair dans mes choix. Alors, une bonne fois pour toute, non, la bisexualité n'est pas un problème d'identité sexuelle, mais bien une question de choix et de plaisir.
D'abord, la bisexualité ne date pas d'hier. Les grecs antiques acceptaient les amours entre hommes, même d'âges très différents, à la condition expresse que cela cesse après le mariage. Ensuite, je n'ai pas de problème d'identité sexuelle. Je suis un homme, certes physiquement plus proche de Stéphane Bern que de Jean-Pierre Castaldi, mais ce n'est pas parce que je transpire la testostérone par tous les pores de ma peau que j'ai envie de changer de sexe. Enfin, 'apprécie le sexe avec les deux sexes. Fellations, pénétrations, mais surtout caresses, baisers, sensualité,... Le plaisir sexuel se situe avant tout dans le cerveau. Dès lors qu'on est en phase, qu'importe les moyens.
Maintenant, l'honnêteté me pousse à le dire, je ne me vois pas du tout vivre avec un homme. Le regard de la société m'importe peu, mais le caractère masculin au quotidien me gonflerait rapidement, je crois. Et puis, sûrement qu'un vieux fond d'éducation judéo-chrétienne me pousse vers une vraie famille à l'ancienne. Mais avant que je trouve une sainte capable de me supporter, j'aurais sûrement dépassé la date limite de consommation. Donc, s'il y en a une parmi vous, public nombreux (voyez le nombre de commentaires :-) ), qui s'en sent la force, qu'elle le dise bien fort.