la vie d'Alix

Parmi mes expériences sexuelles, je suis resté relativement classique: avec un couple, avec une homme, avec une femme, un gang bang. Mais jamais encore je n'avais fait de trio qu'avec des mecs. C'est chose faite.
Après une longue attente au téléphone, (mon correspondant avait une autre coup de fil 'familiale') rendez-vous est pris dans un coin paumé d'une petite ville de l'Essonne, pas très loin de chez moi. Il est entendu que le plan sera direct, pas de discussion. On se retrouve sur un parking pour aller chez les troisième.
Je reconnais que j'étais moyennement rassuré. Non pas que je craigne une agression, mais plutôt que je craignais un lapin. Heureusement, le gars arrive et en 10 mn je me retrouve à poil sur un lit. Le troisième est un gars de 48 ans, cheveux blancs, longiligne et mon interlocuteur, seb, 41 ans, trapu. Leurs queues me donnent quand même quelques complexes. Longues, dures, épaisses, elles font passées mon respectable engin pour un haricot vert au milieu de frites :-) Enfin, je me sais dans la moyenne supérieure, je suis donc fasse à des bites au-dessus de la moyenne.
L'un des fantasme de seb était la double pénétration. C'est très compliqué, et j'ai failli me faire mal en essayant. Déjà avec une femme, c'est pas simple, alors avec un mec... On a quand même réussit à faire un sandwich, mais je crois que j'étais pas suffisamment à l'aise pour la sodomie.
On ne dira jamais assez que parler un peu avant, c'est très utile, y compris pour prendre son pied. Ca détent, ça met en confiance, et ça permet de mieux prendre son pied. Ce n'est pas valable que pour les femmes. Alors, certes, on est pas obligé de parler 3h de banalité, mais un petit 1/4 d'heure à bavarder, c'est pas grand chose.
En l'occurrence, en 1/2h, c'était torché, si je puis dire. Trop rapide pour moi, et pas très agréable, juste bon. Enfin, c'est une nouvelle expérience ;-) Je réessaierais peut-être, mais dans une ambiance plus cool.

Je suis retourné à mon champs de baise préféré. Je dois reconnaitre que j'ai eu du retard à l'allumage, mais bon j'ai sucé quelques mecs. Par contre, j'ai bien peur d'avoir éveillé mon "allergie solaire".
Nouveauté: il y avait un couple, mais pas très "joueur". Je pense qu'ils étaient là pour bronzer. C'est pas mal comme concept mais ça manque un peu de baise. Je pense qu'il faudrait pas grand chose pour que ce soit le gros bazar. Là, c'est un peu lisse. Ca doit être mon côté exhibitionniste ;-)

Comme chaque année, je me fais ma séance de torture morale: Je fais un test de dépistage du SIDA. Pendant une semaine, je m'inquiète, je me ronge les sens en me demandant: et si c'est positif ? C'est quoi ce bouton sur le nez ? ...

Une forme de paranoïa ou d'hypocondrie temporaire. Le seul risque que je prends, ce sont les fellations au sens large (pipes ou lèches) où je ne prends pas de précaution. Le moindre aphte ou saignement dans le bouche et hop! Sinon, toutes les pénétrations sont protégés par capote. (Je vérifie même avec la main que la capote est là). Je prends donc un faible risque, y compris au sens médicale, mais faible n'est pas nul. Un contrôle par an, est une bonne fréquence.

Pour l'instant, je suis passé au travers. Et j'angoisse toujours pendant un semaine en attendant les résultats. Sans parler de la prise de sang que j'essaie de cacher. En été, c'est plus compliqué de mettre des manches longues. :-)

Avouer à mes parents mon comportement "à risque" m'est juste inimaginable. Je crois que je préférais mettre fin moi-même à mes jours plutôt que leurs faire cette peine. Si le virus me touchait, j'essaierais de survivre, mais je ne mourrais pas du SIDA.