Hors donc, après les démarches nécessaires, je me retrouve nu dans un grand parc entouré de plusieurs mecs, allongés sur leurs transats à se dorer la pilule (et le reste ;-) ). Dans un premier temps, j'attends. Un autre "nouveau" arrive, mais lui à la chance que JP, maitre des lieux, l'introduise au public (enfin, fasse les présentations, hein). Un peu plus tard, un homme vient lui parler (et moi, je sens le gaz :-) ) et après un bon 1/4 d'heure de palabre, ils s'isolent dans "la tente au fond du jardin". Bien loin de la cabane du même nom, elle a un usage plus "festif".
En fait, j'ai manqué le coche, par manque d'habitude des ces lieux. Il faut comprendre d'un regard, un geste, que ça veut dire: viens par-là. J'ai mis 2h à comprendre :-s. Par contre, quand j'ai compris, j'ai bien compris... Il faut ajouter à cela ma timidité naturel qui fait que je ne veux pas m'imposer, je ne veux déranger. Du coup, je peux sembler emprunté et gauche. Sauf que quand j'ai compris, c'est devenu très intéressant.
Bien dommage qu'il n'y ait pas eu un couple ou une femme, mais bon, ça revient à espérer un pingouin dans le Sahara. Le patron est presque triste que si peu viennent. Mais visiblement les homos sont plus friands de ce genre d'endroits que les autres catégories sexuelles de la population.
Faire l'ammour avec un(e) inconnu(e), sans avoir échangé un mot, ça me pose un peu problème. Pas que j'ai besoin de connaitre tout le pédigrée, ou de "mentatilser" comme une femme (comme dit Polnareff, "je suis un homme"), mais au moins: tu t'appelles comment, tu viens de quel coin... Là, même s'il semble que ce ne soit pas la règle, il n'y avait pas de vrai sexe en groupe ou de plan exhibe. Dommage...
J'y retournerais, mais je ne veux pas en faire une règle. Je préfère toujours les couples ;-)